La lumière de la lune qui brille sur les vagues, M’envahit et se reflète dans mes larmes. Le tonnerre gronde et les éclairs s’enflamment, C’est alors que mon cœur se perd et divague. Cette mélancolie ne m’est pas inconnue, Car chaque nuit, c’est elle qui me sert de repère. Éternelle compagne de mes instants solitaires, Son étreinte persiste, dans un calme absolu. Démunie de tout sens, elle n’est pourtant rien, Rien de plus que des émotions sans aucun lien, Qu’une projection que mon âme a inventée. Et pourtant, je reste l’esclave de sa volonté. De toutes mes forces, je tente de lui faire face, Un combat poétique où l’âme reprend son monde. Je tisse mes rêves avant qu’elle ne les efface, Des rêves de lumière où la noirceur ne gronde. Et quand sonne la symphonie de mes pensées noires, Commence alors ma danse avec les larmes du soir.
Les larmes du soir
Baptiste Faure
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